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Qui n’a jamais été frustré en se retrouvant derrière un véhicule lent sur une route sinueuse, avec une ligne blanche continue empêchant tout dépassement ? Si dans la quasi-totalité des cas, cette ligne doit être respectée à la lettre, il existe toutefois quelques situations exceptionnelles où son franchissement est toléré.
Dans quels cas peut-on franchir une ligne blanche continue ?
Selon le Code de la route, et notamment l’article R412-19, le franchissement ou le chevauchement d’une ligne blanche continue est strictement interdit. Cependant, des circonstances particulières peuvent nécessiter une dérogation à cette règle pour garantir la sécurité de tous les usagers.
Par exemple, si la voie est obstruée par un obstacle imprévu comme un éboulement, un arbre tombé, un véhicule en panne ou même des animaux sur la chaussée, il est alors permis de franchir la ligne blanche pour contourner le danger. Dans ces cas d’urgence, la priorité est donnée à la sécurité routière, tout en veillant à ne pas mettre en danger les autres conducteurs.
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Est-il autorisé de chevaucher une ligne blanche pour dépasser un cycliste ?
Le Code de la route fait une distinction entre le franchissement et le chevauchement d’une ligne continue. Chevaucher signifie que le véhicule empiète sur la ligne sans la dépasser complètement. En règle générale, cette pratique est également interdite. Toutefois, une exception existe pour le dépassement des cyclistes.
En agglomération, sur des routes à double sens limitées à 50 km/h, il est possible de chevaucher la ligne blanche pour dépasser un cycliste en toute sécurité. Cette tolérance vise à assurer la protection des cyclistes tout en fluidifiant la circulation. Le conducteur doit néanmoins s’assurer que les conditions de visibilité sont bonnes, que le dépassement peut se faire sans danger et qu’aucun autre véhicule n’est en train de le dépasser.
Quels sont les risques en cas de franchissement illégal ?
Ignorer les règles liées à la ligne blanche continue expose le conducteur à des sanctions significatives. En cas de franchissement, l’automobiliste risque une amende forfaitaire de 135 euros, pouvant être minorée à 90 euros si elle est réglée rapidement, ainsi qu’un retrait de trois points sur le permis de conduire.
Si le conducteur se contente de chevaucher la ligne sans la franchir totalement, l’amende reste la même, mais le retrait est d’un point. Dans les situations où la manœuvre engendre une conduite dangereuse avérée, des sanctions supplémentaires peuvent être appliquées, comme une suspension du permis pouvant aller jusqu’à trois ans.
Il est essentiel de garder à l’esprit que ces règles sont mises en place pour assurer la sécurité de tous sur la route. Même si certaines exceptions existent, elles restent limitées et encadrées. La vigilance et le respect du Code de la route demeurent les meilleurs alliés pour des trajets sereins et sécurisés.