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Quand l’été s’installe et que le thermomètre grimpe, mon jardin, lui, commence à souffrir. Arrosages limités, terre sèche, fleurs affaiblies… Mais au fil des années, j’ai appris à composer avec le manque d’eau. J’ai découvert qu’il existe des plantes non seulement jolies, mais capables de résister sans effort aux pires épisodes de sécheresse. Voici les 5 fleurs que j’ai adoptées et qui, croyez-moi, transforment un coin grillé en un petit havre fleuri.
Les championnes de l’été sec : mes indispensables
Ces cinq fleurs m’accompagnent chaque été, même quand il ne tombe pas une goutte de pluie pendant des semaines. Leur secret ? Un système racinaire profond, des feuilles épaisses ou encore une capacité à stocker l’eau dans leurs tissus. Et en plus, elles fleurissent généreusement.
- Gaillarde (ou Blanket Flower)
C’est ma préférée. Avec ses pétales rouges et jaunes en forme de soleil, elle attire tous les regards. Elle adore le soleil brûlant et se fiche complètement des oublis d’arrosage. - Purslane ornemental
Aussi connu sous le nom de pourpier, il affiche des couleurs vives et un feuillage succulent. Même dans une terre pauvre et sèche, il reste éclatant tout l’été. - Gomphrena (ou Globe Amaranth)
Ses petites têtes rondes, roses ou violettes, tiennent super bien en pleine chaleur. En plus, elles font de très jolis bouquets secs. - Lantana
Une explosion de fleurs jaunes, oranges ou roses. Elle aime la chaleur, tolère la sécheresse et attire les papillons. Que demander de plus ? - Antirrhinum d’été (ou Summer Snapdragon)
Avec ses hampes dressées et son parfum léger, elle donne de la verticalité à mes massifs. Je l’arrose à peine une fois par semaine.
Comment je les plante et les entretiens ?
Pour profiter à fond de ces fleurs, j’ai dû changer quelques habitudes de jardinage. Voici ce que je fais désormais dès le printemps :
- Je choisis un emplacement plein soleil. Ces fleurs adorent ça.
- Je prépare le sol avec du sable et du compost. Il faut qu’il draine bien.
- Je paille dès que je plante. Ça garde la fraîcheur au pied et limite l’arrosage.
- Je n’arrose qu’en cas de vraie canicule. Et toujours tôt le matin.
Et c’est tout. Pas de traitement, pas de fertilisant chimique. Elles se débrouillent très bien toutes seules.
Pourquoi je ne pourrais plus m’en passer ?
Au début, je les avais choisies par nécessité. Aujourd’hui, je les garde par amour. Elles ont transformé mon idée du jardinage estival : moins de stress, moins d’arrosage, et toujours des couleurs vives dans les massifs. Même lorsque je pars quelques jours, je sais qu’en rentrant, elles seront toujours là, fièrement dressées.
Et en prime, elles attirent papillons et abeilles, participent à la biodiversité locale et me donnent l’impression d’un jardin vivant, même en plein cœur de l’été.