Rosiers : le geste à faire en juin pour obtenir des boutures réussies à tous les coups

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Je dois l’avouer : pendant longtemps, j’ai cru que bouturer un rosier relevait du hasard. Une tige prenait, l’autre non. Et pourtant, en adoptant un seul geste précis — transmis par une amie horticultrice — mes boutures de rosiers ont enfin commencé à réussir systématiquement. Ce geste, c’est la taille en biseau juste sous un nœud, accompagnée d’un bon timing : juin, le mois idéal pour bouturer. Pas besoin de poudre d’hormone, ni de serre chauffée. Juste un peu d’attention et une méthode bien rodée.

Pourquoi juin est le mois parfait pour bouturer un rosier ?

Juin, c’est ce moment charnière où les rosiers ont bien poussé, où leurs tiges sont encore jeunes mais suffisamment lignifiées pour supporter une bouture. Ni trop tendres, ni trop dures : elles ont la consistance parfaite. Je choisis toujours des tiges de l’année, sans fleurs, et surtout en bonne santé — pas de taches noires, pas de parasites.

Le matin de préférence, je coupe une tige d’environ 15 cm, juste sous un nœud (c’est là que les racines aiment apparaître), en biais pour maximiser la surface de cicatrisation. Je retire toutes les feuilles sauf les deux du haut, que je raccourcis pour limiter l’évaporation.

beaux rosiers

Comment bien planter la bouture pour favoriser l’enracinement ?

Une fois ma tige prête, je fais un petit trou dans un pot rempli d’un mélange terreau + sable. Je n’enfonce pas la bouture directement dans la terre, je fais un trou au crayon pour éviter de casser la tige ou de tasser le fond. Ensuite, je plante la bouture à deux tiers de sa hauteur, pour que le bas reste bien stable.

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Je tasse légèrement, j’arrose sans détremper, et je place le pot à l’ombre claire, jamais en plein soleil. Une bouteille coupée en guise de mini-serre peut aider à maintenir l’humidité autour de la bouture. Je vérifie tous les deux jours que la terre reste humide, sans excès.

Et surtout : je ne touche plus à rien. C’est le secret. Le rosier a besoin de calme pour créer ses racines.

Les petites astuces en plus qui font la différence

Avec l’expérience, j’ai remarqué quelques détails qui boostent vraiment mes chances de réussite. D’abord, je choisis mes rosiers mères après une pluie : les tiges sont bien gorgées d’eau, moins stressées. Ensuite, je fais tremper les tiges dans de l’eau pendant une heure avant la mise en pot, pour les réhydrater à fond.

Si je veux booster naturellement la reprise, j’utilise parfois un peu de miel sur la base de la bouture. C’est un antiseptique naturel et un léger stimulant racinaire. Pas indispensable, mais ça fonctionne bien.

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En suivant cette méthode simple, j’ai réussi à créer mes propres rosiers, robustes, florissants, sans dépenser un centime. Et quelle fierté de voir une bouture que l’on a faite soi-même s’épanouir au jardin quelques mois plus tard !


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