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L’acteur emblématique Richard Gere a récemment fait sensation lors d’une masterclass à la Mostra de Venise, en dévoilant des réflexions inattendues sur son rôle dans le film culte « Pretty Woman ». Alors qu’il célébrait son 75e anniversaire, Gere a partagé des anecdotes intéressantes sur le tournage et a exprimé une opinion surprenante concernant son personnage d’Edward Lewis.
Un rôle « criminellement mal écrit » selon Richard Gere
Lors de cet événement, Richard Gere a porté un regard critique sur son interprétation d’Edward Lewis dans « Pretty Woman ». L’acteur a qualifié son personnage de « criminellement mal écrit », une déclaration qui a surpris de nombreux fans du film. Gere a expliqué que selon lui, le rôle se résumait essentiellement à « un costume et une bonne coupe de cheveux ».
Cette révélation inattendue contraste fortement avec l’immense succès du film, sorti en 1990. « Pretty Woman » a en effet rapporté plus de 460 millions de dollars au box-office mondial, propulsant la carrière de Julia Roberts et consolidant celle de Richard Gere. Malgré ce triomphe, l’acteur semble porter un regard nuancé sur cette expérience cinématographique.
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Voici un tableau récapitulatif des éléments clés du film :
Élément Détail Titre Pretty Woman Année de sortie 1990 Réalisateur Garry Marshall Acteurs principaux Richard Gere, Julia Roberts Recettes au box-office Plus de 460 millions de dollars
Richard Gere says his character in ‘PRETTY WOMAN’ was criminally underwritten:
“It was basically a suit and a good haircut.” pic.twitter.com/1GAtArutM1— Pop Base (@PopBase) September 1, 2024
L’alchimie à l’écran : une ironie révélatrice
Lors de la projection d’une scène emblématique du film, où Edward Lewis joue du piano et déshabille Vivian Ward, Richard Gere a fait preuve d’autodérision. Il a plaisanté sur l’absence d’alchimie entre les acteurs, provoquant les rires du public. Cette remarque ironique souligne la capacité de l’acteur à porter un regard critique sur son travail, tout en reconnaissant l’impact positif du film sur sa carrière.
Malgré ses critiques, Gere a admis que la scène était « sexy » et a souligné l’importance de l’alchimie entre les acteurs pour sauver les personnages. Cette dualité dans son discours révèle la complexité de son rapport à « Pretty Woman » et à son rôle d’Edward Lewis.
L’improvisation au cœur du succès
Richard Gere a récemment dévoilé un aspect fascinant de « Pretty Woman » : le rôle crucial de l’improvisation. En effet, la célèbre scène du piano est née d’une conversation fortuite avec le réalisateur Garry Marshall. Cette révélation met en lumière le processus créatif derrière les moments les plus mémorables du film.
Par ailleurs, l’improvisation a permis à Gere d’approfondir le personnage d’Edward Lewis. Ainsi, il a créé spontanément un air de piano reflétant la vie intérieure de son personnage, ajoutant une dimension inattendue à un rôle qu’il jugeait initialement superficiel.
De plus, cette approche spontanée a transformé une simple discussion sur le décalage horaire en un moment emblématique du film. En conséquence, ce qui était considéré comme un « petit film » est devenu un phénomène rapportant plus de 460 millions de dollars et propulsant la carrière de Julia Roberts.
Finalement, l’improvisation s’est révélée être la clé du succès de « Pretty Woman », mêlant habilement les talents des acteurs et la vision du réalisateur.
Un « petit film » devenu phénomène culturel
Richard Gere a souligné à plusieurs reprises que « Pretty Woman » était initialement considéré comme un « petit film ». Cette perspective contraste fortement avec l’impact culturel et commercial immense qu’a eu le long-métrage. L’acteur a admis que l’équipe ne s’attendait pas à un tel succès, ce qui ajoute une dimension touchante à l’histoire du film.
Le parcours de « Pretty Woman », passant d’un projet modeste à un phénomène cinématographique, illustre la nature imprévisible de l’industrie du cinéma. Cette trajectoire exceptionnelle a non seulement marqué la carrière de Richard Gere et Julia Roberts, mais a également redéfini le genre de la comédie romantique pour les décennies à venir.
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En fin de compte, les réflexions de Richard Gere sur son rôle dans « Pretty Woman » offrent un aperçu captivant des coulisses d’un classique du cinéma. Ses critiques, teintées d’humour et d’autodérision, révèlent la complexité du métier d’acteur et la