Mes courgettes n’ont plus jamais attrapé l’oïdium grâce à cet engrais vert naturel méconnu

Afficher les titres Masquer les titres

Si vous cultivez des courgettes, vous connaissez sans doute la galère : au cœur de l’été, ces taches blanches qui s’étalent sur les feuilles, signe d’oïdium… Chaque année, je voyais mes plants décliner prématurément, malgré tous mes efforts. Jusqu’au jour où j’ai testé un engrais vert presque oublié, conseillé par un ancien du village. Depuis, plus une feuille malade, plus une courgette sacrifiée – et la récolte dure jusqu’à l’automne. Voici comment j’ai définitivement réglé le problème, sans traitement chimique.

Pourquoi l’oïdium s’attaque-t-il si vite aux courgettes ?

Le moindre coup de chaud, un arrosage sur le feuillage, et l’oïdium débarque ! Les courgettes sont particulièrement sensibles parce que leurs grandes feuilles créent un microclimat humide, surtout si les plants sont trop serrés ou mal aérés. Difficile de s’en débarrasser une fois installé : on coupe, on enlève les feuilles atteintes, mais la maladie revient toujours. Comme beaucoup, j’ai testé le lait dilué, la bouillie bordelaise, rien ne protégeait durablement mes récoltes. Il me fallait une solution douce, efficace et naturelle.

Le secret des anciens : la phacélie, engrais vert et bouclier naturel

C’est à force de discuter avec des jardiniers chevronnés que j’ai découvert la phacélie. Cette plante à fleurs bleues, facile à semer, agit comme un double allié : en poussant autour des courgettes, elle assainit le sol, attire les pollinisateurs et surtout, freine la prolifération de l’oïdium grâce à son effet barrière. Elle capte l’humidité excédentaire, améliore la structure du sol et protège les jeunes plants dès la levée. Un semis en avril ou en mai, tout autour des futurs rangs de courgettes, et le tour est joué : les feuilles restent saines, le sol s’enrichit et les maladies reculent.

En plus, la phacélie se fauche facilement après floraison, laissant un mulch naturel qui continue de protéger et de nourrir la terre. Plus besoin d’intervenir, la rotation se fait toute seule !

Conseils pour une récolte abondante et des plants sans maladie

Désormais, chaque printemps, je sème de la phacélie là où je prévois de mettre mes courgettes. Je veille à espacer un peu plus les plants, à arroser au pied sans jamais mouiller le feuillage, et à pailler généreusement dès les premières chaleurs. Résultat : les feuilles restent épaisses, d’un vert profond, et je n’ai plus jamais vu la moindre tache blanche. En fin de saison, je fauche la phacélie et je la laisse en surface comme engrais vert naturel : la terre est plus riche, les plants repartent plus vigoureux l’année suivante.

Si vous cherchez à protéger vos courgettes sans chimie, adoptez ce vieux réflexe du potager : semez de la phacélie, et laissez la nature faire le reste. Vous verrez, les fruits s’enchaînent jusqu’aux premiers frimas, et l’oïdium ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir !


Supportez notre travail en partageant cet article !



The Morning News est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :