Santé : À partir du 1er mars, il vous faura une ordonnance pour ces médicaments populaires

À partir du 1er mars 2025, de nouvelles règles essentielles régiront l'accès à certains médicaments tels que le tramadol et la codéine.

Afficher les titres Masquer les titres

Ces nouvelles réglementations visent à limiter les risques de mésusage, de dépendance et d’abus associés à ces opioïdes.

Les patients souhaitant obtenir ces médicaments devront désormais se procurer une ordonnance stricte, plus exigeante que les ordonnances actuelles. Parallèlement, des durées de prescription limitées seront imposées, impliquant un accès aux médicaments plus régulé. Ce changement s’inscrit dans une dynamique de santé publique visant à garantir un usage médical approprié, tout en luttant contre les abus.

Nouvelles règles de prescription et de délivrance

À compter de mars 2025, une ordonnance sera exigée pour les médicaments contenant du tramadol, de la codéine ou de la dihydrocodéine. Cette ordonnance se distingue par sa couleur, son filigrane et des spécificités qui visent à prévenir la fraude. Effectivement, la réglementation sur les médicaments ordonnance a été mise en place en réponse à la hausse des abus constatés. Des enquêtes menées par l’ANSM confirment une persistance des cas de dépendance et d’ordonnances falsifiées liées à ces traitements.

Critères d’accès aux médicaments

Un autre élément central de cette réforme concerne la durée maximale de prescription. Les médicaments contenant de la codéine ou de la dihydrocodéine ne pourront plus être prescrits pour plus de 12 semaines. Ce changement encourage les prescripteurs à envisager des alternatives et à limiter la durée des traitements opioïdes, un point déjà en vigueur pour le tramadol depuis 2020.

SanteCe fromage italien est le plus risqué au monde : Pourquoi est-il tant redouté ?

Ce changement politique en matière de santé publique est motivé par une volonté de mieux encadrer la prescription des opioïdes, réduisant ainsi le risque de dépendance. Au-delà des médecins, les pharmacies devront se conformer à ces critères stricts de délivrance et jouer un rôle clé dans la gestion sécurisée de ces médicaments. Des compagnies comme Sanofi et Pfizer sont investies dans cette modulation des traitements.

Période de transition et ordonnance sécurisée

Pour faciliter la transition vers ces nouvelles normes, une période dérogatoire est mise en place jusqu’au 31 mars 2024. Ainsi, les prescriptions émises avant le 1er mars resteront valables jusqu’à la fin du traitement prévu. Ce dispositif vise à réduire l’impact de ces nouvelles directives sur les patients actuels tout en assurant leur santé et leur sécurité.

Difficultés et solutions face à ce changement

Les nouvelles règles peuvent être perçues comme un obstacle par certains patients, notamment ceux dépendant de traitements réguliers. Les acteurs de la santé doivent donc sensibiliser et informer sur ces nouvelles réglementations afin d’éviter la peur des patients face à l’accès à leurs médicaments populaires.

Cette initiative semble également pertinente pour réduire le phénomène d’ordonnances falsifiées qui mine la confiance dans le système de santé. Une vigilance accrue s’impose donc de la part des pharmacies et des prescrits pour garantir un accès sécurisé aux médicaments nécessaires.

Tableau récapitulatif des changements

ChangementAvant le 1er mars 2024À partir du 1er mars 2024
Type d’ordonnanceOrdonnance classiqueOrdonnance sécurisée
Durée maximale de prescriptionPas de limiteMax 12 semaines
Période de dérogationN/AJusqu’au 31 mars 2024
Contrôle des ordonnancesModéréRenforcé

Ces changements réglementaires marquent un tournant dans la gestion des opioïdes en France, visant à protéger les patients tout en préservant l’intégrité des pratiques médicales.


Supportez notre travail en partageant cet article !



The Morning News est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :