Ma piscine vieillissait mal, j’ai découvert ce geste à faire en juin et mon liner tient beaucoup plus longtemps

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Lorsque j’ai installé ma piscine, je n’imaginais pas que le liner serait un élément aussi fragile. Au bout de quelques saisons, j’ai vu apparaître des plis, des taches et une décoloration progressive. Le revêtement semblait fatigué, bien plus tôt que prévu. Après quelques recherches et une discussion avec un spécialiste, j’ai découvert que le mois de juin est décisif pour préserver la longévité du liner.

C’est à cette période que les premiers déséquilibres chimiques apparaissent, sans forcément être visibles. Un geste simple, régulier et peu coûteux m’a permis de prolonger la vie de mon liner de plusieurs années : le contrôle du pH.

Pourquoi faut-il ajuster le pH de sa piscine en juin ?

En juin, la température de l’eau monte, l’utilisation augmente et les traitements chimiques commencent à s’intensifier. Ce combo provoque des variations de pH fréquentes, parfois imperceptibles à l’œil nu. Et pourtant, c’est bien ce déséquilibre qui accélère l’usure du liner. Un pH trop bas rend l’eau acide : le PVC devient poreux, se fragilise, et finit par se craqueler. Un pH trop élevé, au contraire, entraîne des dépôts calcaires et ternit les couleurs. C’est à ce moment précis de l’année que j’ai commencé à mesurer le pH deux fois par semaine. J’utilise un testeur électronique pour plus de précision. Mon objectif : rester entre 7,2 et 7,4. À cette valeur, le chlore est plus efficace, le confort de baignade est optimal, et surtout, le liner est protégé.

Quels gestes complémentaires prolongent la durée de vie du liner ?

Le contrôle du pH est essentiel, mais il fonctionne encore mieux s’il est intégré à une routine complète d’entretien adaptée au mois de juin. Par exemple, j’ai pris l’habitude de nettoyer la ligne d’eau chaque semaine. Cette zone accumule les crèmes solaires, les graisses et autres résidus qui, sous l’effet du soleil, peuvent littéralement « cuire » sur le liner. J’utilise une éponge douce et un produit adapté, sans solvants. Autre point clé : le niveau d’eau. En cas de baisse trop importante, le haut du liner est exposé aux UV et à l’air, ce qui l’assèche. Je veille donc à maintenir l’eau à mi-hauteur des skimmers. Enfin, en période de fortes chaleurs, j’installe une couverture isothermique pour éviter que l’eau ne dépasse 30°C. Une température trop élevée favorise les algues et fragilise le PVC.

Comment savoir si mon liner a besoin d’un traitement préventif ?

Avec le temps, le liner perd en souplesse. Si le vôtre a plus de cinq ans, il est peut-être temps d’envisager un traitement anti-UV ou anti-vieillissement, à appliquer avant les pics de chaleur. J’ai personnellement vu une nette différence après avoir utilisé un produit de ce type. Il forme une pellicule invisible qui ralentit la dégradation du matériau. Si votre eau est calcaire ou si votre piscine est très exposée au soleil, ces soins complémentaires deviennent quasi indispensables. Ils ne prennent que quelques minutes à appliquer, mais évitent des réparations coûteuses. Aujourd’hui, mon liner a dépassé les dix ans et reste souple, propre et sans tache. Tout ça, simplement parce que j’ai intégré ce petit geste de contrôle du pH à ma routine de juin. Rien de contraignant, mais un vrai gain sur le long terme.


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