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Vous avez sans doute glissé vos semis au printemps, craignant que la fenêtre idéale soit fermée ? Et pourtant, le mois de juin est parfait pour démarrer un semis de haricots nains. Le sol est suffisamment réchauffé, la lumière est généreuse et l’humidité est encore favorable. Résultat : une levée rapide en moins d’une semaine, suivie d’une production qui démarre dès juillet et s’étire jusqu’aux premières gelées, parfois en octobre. Alors, pourquoi attendre ? Ce semis tardif allie simplicité, rendement et plaisir prolongé.
Comment réussir parfaitement son semis en pleine chaleur ?
Le succès d’un semis de haricots nains en juin repose sur trois piliers : un sol bien préparé, un espacement adapté et un arrosage intelligent. Commencez par ameublir une terre légère, enrichie de compost mûr, à l’abri des excès d’eau stagnante mais capable de retenir un peu d’humidité. Tracez un sillon peu profond, déposez chaque graine à quelques centimètres, puis recouvrez légèrement la surface. Arrosez juste après le semis pour amorcer la germination, puis laissez la surface sécher entre les apports pour éviter la pourriture. Dès les premières pousses, Continuez à irriguer modérément quand le sol s’assèche, tout en laissant respirer la plante. Ce rythme maîtrisé encourage des pieds vigoureux, bien enracinés, et une production généreuse de gousses.
Quels avantages pour un potager riche et équilibré ?
Ce semis en juin offre un trio de bénéfices remarquables. D’abord, la culture est rapide : en gros deux mois entre la graine et la récolte, soit dès juillet. Ensuite, les haricots nains fixent l’azote atmosphérique dans le sol, améliorant sa fertilité et préparant les plantations suivantes. Enfin, leur entretien est minimal : pas besoin de tuteur, juste un binage léger si nécessaire, et une récolte régulière pour maintenir la production. Un semis aussi simple permet de prolonger les plaisirs du jardin, tout en nourrissant la terre de façon durable.
