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J’avais une idée simple : faire pousser mes propres tomates pour économiser sur les courses. Ça paraissait logique. Un sachet de graines, un peu de terre, de l’eau, et hop, des kilos de tomates fraîches pour l’été. En réalité, ça ne s’est pas du tout passé comme prévu…
À la fin de la saison, quand j’ai fait les comptes avec ma femme, on a éclaté de rire… un peu jaune. En additionnant tout ce qu’on avait dépensé, le prix du kilo dépassait largement celui du marché. Voici ce que j’ai appris de cette première saison de jardinage (un peu trop) enthousiaste.
Ce que j’avais sous-estimé avant même de planter la première graine
Tout a commencé avec quelques plans de tomates et deux pieds de courgettes. On voulait faire simple. Mais très vite, on s’est rendu compte que pour bien faire pousser les tomates, il ne suffisait pas de les planter dans un coin de terre.
On a commencé à acheter les essentiels :
- Des tuteurs pour soutenir les plants
- De la bouillie bordelaise contre les maladies
- Des protections plastiques contre la pluie
- Du paillis pour limiter l’évaporation
- Des pots enterrés pour dissuader les rats
- Des engrais naturels pour relancer la croissance
- Et même des plançons en plus, au cas où
En soi, chaque achat paraissait justifié. Mais mis bout à bout…
Le vrai coût de mes tomates maison : bien plus que prévu
En reprenant les factures, j’ai été surpris. Rien que pour cette petite installation, on avait déjà dépassé les 100 €. Et je ne compte pas le temps passé à désherber, arroser, surveiller, traiter…
Résultat de la récolte ? Environ 4 kilos de tomates, toutes variétés confondues. Ce qui nous a fait un calcul très simple : 25 euros le kilo.
JardinageTransformez un noyau de pêche en un magnifique arbre fruitier : découvrez notre méthode infaillible !Évidemment, on ne jardine pas toujours pour faire des économies. Mais si vous vous lancez en pensant alléger votre budget alimentaire, il vaut mieux être lucide dès le départ.

Pourquoi ce calcul ne veut pas dire que le potager ne vaut rien ?
Malgré tout, je ne regrette pas l’expérience. Les tomates étaient délicieuses, les courgettes pleines de goût, et j’ai appris énormément. Mais j’ai aussi compris qu’un potager rentable demande du temps, de la préparation et du recyclage.
Si j’avais récupéré certains matériaux, fait mes propres semis, préparé le sol à l’automne, j’aurais pu diviser les coûts par deux ou trois. Là, j’ai payé le prix fort… d’une première fois un peu improvisée.
Comparatif entre jardinage improvisé et jardinage raisonné
Approche | Résultat | Coût |
---|---|---|
Achats en jardinerie au printemps | Récolte rapide mais chère | +100 € pour quelques kilos |
Semis maison, récup’, compost | Moins de rendement au début | Moins de 30 € sur la saison |
Potager en pleine terre | Entretien plus difficile | Pas d’achat de contenants |
Culture en pots ou bacs achetés | Contrôle plus facile | Investissement initial élevé |
Et si c’était à refaire ?
Je referai pousser mes tomates, c’est certain. Mais différemment. Je préparerai mes semis tôt dans l’année, je recyclerai des pots, je fabriquerai mes tuteurs avec ce que j’ai sous la main, et j’utiliserai mon propre compost.
Et vous, avez-vous déjà compté le vrai coût de vos légumes maison ? Partagez vos expériences : je suis sûr qu’on est nombreux à être tombés dans le même piège… avant de trouver le bon équilibre.