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Chaque année, je plante mes tomates avec beaucoup d’espoir… et souvent un peu de frustration. Sol trop acide, feuilles qui jaunissent, fruits qui poussent mal ou pas du tout : malgré les arrosages réguliers et l’exposition plein sud, mes plants n’étaient jamais à la hauteur. Jusqu’à ce que je découvre, presque par hasard, un geste simple à faire avant même que la plante ne pousse : enterrer une coquille d’œuf au pied de chaque plant. Honnêtement, je ne m’attendais pas à des miracles, mais la récolte qui a suivi a complètement changé mon regard sur cette astuce de jardinier.
Pourquoi enterrer une coquille au pied de ses tomates ?
J’ai longtemps ignoré les coquilles d’œufs, pensant qu’elles n’avaient de valeur qu’au compost. Et pourtant, elles sont une source précieuse de calcium et de minéraux essentiels pour la croissance des tomates. Lorsqu’on les écrase finement et qu’on les enterre près des racines au moment de la plantation, elles libèrent progressivement leurs nutriments tout au long de la saison.
Ce calcium aide à prévenir un mal fréquent chez les tomates : la pourriture apicale, ces taches noires qui apparaissent à la base des fruits. J’en voyais chaque année sur mes tomates cerises, et c’était désespérant. Depuis que j’enterre des coquilles, le phénomène a disparu. En plus, les coquilles améliorent la structure du sol, en favorisant l’aération autour des racines. Résultat : des plants plus robustes, un feuillage plus dense, et surtout des fleurs qui tiennent.
Comment j’ai utilisé les coquilles pour obtenir une meilleure récolte ?
J’ai commencé par conserver les coquilles tout au long du mois d’avril. Une fois bien sèches, je les ai broyées en petits morceaux avec un rouleau à pâtisserie. Juste avant de planter mes tomates en mai, j’ai mis une bonne cuillère de coquilles broyées au fond de chaque trou, puis j’ai recouvert de quelques centimètres de terre avant d’installer le plant.
JardinageCes insectes méconnus : des alliés surprenants pour la santé de nos plantesCe petit geste a tout changé. En trois semaines, mes tomates avaient une croissance régulière et saine. J’ai complété l’action des coquilles par un arrosage maîtrisé et un paillage au pied pour maintenir l’humidité. Mais ce sont vraiment les coquilles qui ont fait la différence. Les tiges étaient plus épaisses, les feuilles moins sensibles aux attaques, et les fleurs plus nombreuses. À la mi-juillet, j’avais déjà récolté le double de l’année précédente.
Quels bénéfices concrets j’ai observés sur mes plants ?
Ce que j’ai remarqué en premier, c’est la vitalité générale du plant. Moins de jaunissement, pas de maladies, et une croissance très régulière. Les tomates étaient plus grosses, plus fermes, et sans aucune tache. Même sur mes variétés anciennes, réputées capricieuses, les fruits ont mieux tenu.
J’ai aussi observé une floraison plus longue, jusqu’à fin septembre. En parallèle, la terre restait plus légère, plus facile à travailler, probablement grâce à l’effet mécanique des coquilles qui évitent le compactage. Depuis, j’ai adopté cette méthode pour tous mes légumes-fruits : poivrons, aubergines, même les courgettes.
Si vous cultivez des tomates, ne jetez plus vos coquilles d’œufs. Elles coûtent rien, demandent peu d’effort, et leurs effets sont impressionnants. C’est le petit geste de rien du tout… qui change toute une saison.


