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Chaque début d’été, la même histoire recommence : les cerises mûrissent, on rêve déjà de les cueillir… et tout à coup, ce sont les oiseaux qui organisent le festin à notre place. Qui n’a jamais retrouvé son cerisier à moitié vidé du jour au lendemain ? Les merles et les pies jouent les gourmets, tandis que les étourneaux débarquent en bande et ne laissent aucune chance aux fruits mûrs. On a beau se dire que la nature doit en profiter, mais tout de même, il serait agréable de pouvoir remplir quelques paniers avant qu’ils n’aient tout dévoré !
Les filets : la solution radicale mais pas toujours pratique
Mettre un filet sur un cerisier, c’est la première idée qui vient à l’esprit. Sur le papier, cela semble imparable : on isole l’arbre et plus un oiseau n’y entre. Sauf qu’en pratique, l’opération demande une bonne dose de patience (et parfois d’escalade !). Quand l’arbre est haut ou large, tendre un filet sans tout casser relève du défi. Les oiseaux rusés finissent par trouver un trou, ou pire, se prennent dedans. Et il faut penser à l’enlever dès que la saison se termine pour ne pas gêner la croissance ou la taille. Pour les petits cerisiers, cela reste la meilleure solution, mais avouons-le, on cherche souvent une astuce plus simple et tout aussi efficace.
Les méthodes naturelles et malignes à tester chez soi
Alors, comment garder ses cerises sans sortir l’artillerie lourde ? Voilà des astuces testées et validées au fil des saisons, faciles à adapter à chaque jardin.
1. Jouer la carte de l’intimidation :
Suspendez de vieux CD, des bandes de papier aluminium ou même des morceaux de plastique brillant dans les branches. Le soleil s’y reflète, créant des éclats lumineux qui déroutent les oiseaux. Le vent fait bouger tout ça, ajoutant de l’imprévu : beaucoup d’étourneaux et de merles préfèrent aller voir ailleurs.
JardinageRedonnez vie à vos massifs après l’été grâce à cette astuce de récupération surprenante : des arbustes éclatants à portée de main !2. Les effaroucheurs sonores :
Clochettes, mobiles, ou même de petites bouteilles à moitié remplies de gravier, tout ce qui fait du bruit peut dissuader nos chapardeurs à plumes. Attention : il faut déplacer régulièrement ces dispositifs pour que les oiseaux ne s’y habituent pas.
3. Les objets mobiles et surprenants :
Des ballons de baudruche décorés d’yeux, des moulins à vent colorés, ou des guirlandes flottantes créent un environnement mouvant qui inquiète les oiseaux. Certains jardiniers installent même de faux rapaces en plastique. Là encore, l’astuce consiste à changer la disposition chaque semaine.
4. Partager… mais pas tout :
JardinageTransformez un noyau de pêche en un magnifique arbre fruitier : découvrez notre méthode infaillible !Si votre cerisier est généreux, pourquoi ne pas laisser une partie moins accessible aux oiseaux ? Certains installent un filet sur une seule grosse branche ou un pan de l’arbre, et laissent le reste « libre service ». On profite ainsi d’une récolte pour soi sans tout priver à la faune locale.
Petits gestes supplémentaires pour sauver sa récolte
Veillez à récolter les cerises dès qu’elles commencent à mûrir : plus on attend, plus elles attirent les oiseaux (et plus elles risquent de disparaître !). Pensez aussi à varier les méthodes d’une année sur l’autre, les oiseaux étant très malins et capables de s’habituer à toutes les ruses si elles restent les mêmes. Enfin, n’oubliez pas que certains prédateurs naturels, comme les chats ou les rapaces, contribuent parfois à réguler la fréquentation de votre cerisier.
