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Je ne pensais pas un jour dire ça… mais mes fraisiers me surprennent encore. Il y a deux ans, je ramassais quelques fraises malingres, bonnes à picorer du bout des doigts. Aujourd’hui ? Elles sont dodues, sucrées, et surtout deux fois plus grosses qu’avant. Et je ne vous parle pas de magie, mais juste de deux gestes simples que je fais chaque saison, presque machinalement maintenant.
Ces petites habitudes m’ont changé la récolte — et peut-être qu’elles changeront la vôtre aussi ?
La coupe des vieilles feuilles : le déclic qui booste les fruits
On a tendance à tout laisser pousser sur les fraisiers, comme si chaque feuille comptait. Mais en vérité, ce feuillage vieillissant bouffe de l’énergie. Ces grandes feuilles basses, jaunes ou abîmées, agissent comme des squatteurs : elles prennent les nutriments, mais ne donnent rien en retour.
Alors, je n’hésite plus : je taille dès la fin de la première floraison. Je commence par dégager les feuilles au sol, puis celles qui cachent trop de lumière. Résultat ? La plante respire mieux, la lumière passe, la sève se concentre là où elle est vraiment utile : les fruits.
JardinageComment le jardinage selon les phases lunaires a transformé mon jardin et ma pratiqueEt ce n’est pas un petit détail : l’an dernier, après cette taille ciblée, mes fraises ont doublé de taille. Pas de hasard. Juste un meilleur partage de l’énergie.
Le marcottage : la méthode fûtée pour multiplier sans dépenser
Autre astuce que j’ai apprise un peu par accident : le marcottage. Si vous avez déjà vu ces longues tiges fines qui s’échappent du fraisier, ce sont des stolons. Beaucoup les coupent, pensant qu’ils fatiguent la plante. Moi, je les garde… mais je les guide.
Voici ce que je fais : je repère un stolon bien vert, avec de petites feuilles en formation. Je le plaque doucement au sol, je le maintiens avec un bout de bois ou un fil souple, et je veille à ce que la terre reste toujours un peu humide. En deux à trois semaines, un nouveau plant est prêt à être détaché.
C’est simple, gratuit, et surtout vous conservez la génétique de vos fraises préférées. Pas besoin de racheter quoi que ce soit en jardinerie. Et chaque nouveau plant est déjà adapté à votre sol, à vos conditions, à vos soins. Un vrai clone maison.
À quel moment intervenir pour de vrais résultats ?
Je me suis planté plus d’une fois sur le “timing”. Maintenant, je sais : on taille les feuilles juste après la première floraison, quand les premières fraises commencent à se former. Trop tôt, la plante n’est pas assez robuste ; trop tard, c’est de l’énergie déjà perdue.
Pour le marcottage, pas de stress : dès qu’un stolon apparaît et que le plant est en forme, on peut y aller. Personnellement, je le fais entre fin mai et début juillet, selon les années.
Une astuce bonus pour les fraisiers non-remontants
Ceux qui cultivent des fraisiers non-remontants (c’est-à-dire ceux qui ne donnent qu’une seule grosse récolte) devraient tester ça : supprimez les toutes premières fleurs. Oui, ça fait mal au cœur, je sais… mais ça change tout.
En coupant ces premières fleurs, la plante se concentre sur la suite. Les fruits suivants sont souvent plus gros, plus sucrés, plus aboutis. Une sorte de sacrifice utile, comme on dit.
Et pour booster tout ça ? Un peu de compost bien mûr en surface, un arrosage régulier mais léger (pas de baignoire !), et vos fraisiers vous le rendront au centuple.
Comment doubler votre récolte de fraises ?
| Technique clé | Ce que ça change vraiment | À quel moment l’appliquer | Astuce personnelle |
|---|---|---|---|
| Taille des feuilles | Plus d’énergie pour les fruits, moins de maladies | Après la première floraison | Retirez celles qui touchent le sol |
| Marcottage | De nouveaux plants gratuits et solides | Dès l’apparition de stolons | Maintenir au sol avec une attache |
| Suppression des fleurs | Meilleure qualité des fruits suivants | Sur les variétés non-remontantes | Sacrifice des premières fleurs |
Je ne dis pas que ces gestes sont miraculeux. Mais ce sont de vrais leviers, accessibles à tous, même sans grande expérience du potager. Vous les appliquez une fois, et vous voyez vite la différence. Pas besoin de matériel high-tech, ni de produits chimiques.
JardinageCes insectes méconnus : des alliés surprenants pour la santé de nos plantesAlors maintenant, j’ai une vraie question pour vous : vous avez déjà tenté l’un de ces gestes sur vos fraisiers ? Est-ce que vous avez vu une différence ? J’aimerais beaucoup lire vos retours — surtout si vous avez d’autres astuces à partager.
