Des fraises parfaites sans pourriture ni moisissure grâce à une série de gestes de pro que personne ne vous explique

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Comment font certains pour récolter des fraises d’un rouge éclatant, fermes, jamais tachées par la moisissure ou la pourriture ? Pendant longtemps, j’ai cru à un secret bien gardé… Jusqu’à ce que je découvre, en observant les pros et les jardiniers chevronnés, une série de petits gestes qui changent tout. Et ce n’est pas une histoire de produits miracles, mais bien de technique et de rigueur au jardin.

Pourquoi les fraises sont-elles si sensibles à la pourriture ?

Le problème commence à peine les fruits mûrissent : une humidité excessive et un contact prolongé avec la terre suffisent à faire apparaître la pourriture grise ou les taches de moisissures. La fraise, gorgée d’eau et naturellement fragile, se transforme alors en cible idéale pour les champignons comme le botrytis. Un seul jour de pluie, ou un arrosage mal maîtrisé, et la récolte peut vite tourner au désastre. L’astuce, c’est d’anticiper ces attaques en agissant sur l’environnement de chaque plant.

Les gestes essentiels pour garder les fraises au sec et en bonne santé

Tout commence par le paillage. J’utilise de la paille de céréale propre ou, à défaut, des copeaux de bois non traités, que je dispose généreusement sous les plants dès le début du printemps. Ce paillage empêche les fruits de toucher la terre, garde les pieds au sec après la pluie, et ralentit la prolifération des spores responsables des maladies. Deuxième point : je privilégie l’arrosage au goutte-à-goutte, ou bien j’arrose tôt le matin en évitant absolument de mouiller le feuillage. L’humidité nocturne, c’est la porte ouverte à la pourriture !

Troisième geste : j’aère au maximum. Un désherbage régulier autour des fraisiers, l’espacement soigné lors de la plantation, tout cela favorise la circulation de l’air. Une bonne lumière, une ventilation naturelle : voilà le meilleur fongicide qui soit.

Les gestes bonus des professionnels pour des fraises vraiment impeccables

Si la météo s’annonce humide, je prends les devants : j’installe un tunnel ou un voile de protection temporaire pour éviter que les pluies battantes ne transforment le parterre en zone à risque. Au moindre fruit abîmé, je coupe sans attendre pour éviter la contamination. Enfin, chaque année, je renouvelle les pieds les plus âgés : un fraisier donne le meilleur de lui-même pendant 3 ans, après quoi il fatigue et devient plus vulnérable.

Adopter cette routine m’a permis d’oublier les fruits gâtés, de savourer des fraises fermes, sucrées, sans la moindre trace suspecte. Qui aurait cru qu’il suffisait d’une poignée de gestes précis, répétés chaque saison, pour transformer sa récolte sans jamais se reposer sur la chance ou le hasard ?


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