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Je ne sais pas vous, mais moi, dès que les beaux jours arrivent, j’ai une seule idée en tête : aller cueillir mes fruits moi-même. Rien de tel que de plonger les mains dans la terre et repartir avec un panier bien rempli, surtout quand il s’agit de fraises bio.
À la Ferme du Château, à Pfastatt, on ne plaisante pas avec la qualité. Depuis le 12 mai, la saison des cueillettes a repris, et croyez-moi, ça se bouscule dans les allées. Il suffit de quelques rayons de soleil et le champ se transforme en petit paradis sucré où familles, voisins et gourmands se retrouvent pour faire le plein de fruits rouges. Et ici, ce n’est pas de la fraise plastique de supermarché, c’est du vrai, du savoureux, du local.
Des fraises bio, capricieuses mais tellement bonnes
Julia, une maman venue avec ses deux enfants, m’a confié une petite déception : arrivée un samedi matin pour cueillir, elle a trouvé le champ fermé. Pourquoi ? Parce que la veille, tout avait été ramassé. Eh oui, les fraises, ça ne pousse pas comme des bonbons. Il faut attendre qu’elles mûrissent. Et quand tout le monde se précipite dès l’ouverture, il ne reste parfois plus rien à cueillir le lendemain.
Benjamin Mebold, responsable des cultures, me l’a expliqué simplement : la fraise bio, elle a son caractère. Elle ne se laisse pas presser. Mais c’est aussi ça qui fait son charme. Et puis entre nous, mieux vaut attendre un jour ou deux que de ramener un panier de fruits sans goût, non ?
2 kilos en 15 minutes, et un sourire de plus
Ce qui est magique à Pfastatt, c’est que même en pleine cueillette, les gens ont le sourire. J’ai croisé un couple de retraités qui m’ont montré fièrement leur récolte : deux kilos de fraises, ramassés en à peine un quart d’heure. Coût de l’opération ? 12 €. C’est presque symbolique quand on pense à la qualité des fruits.
JardinageTransformez un noyau de pêche en un magnifique arbre fruitier : découvrez notre méthode infaillible !Sur place, ce sont les variétés Joly et Clery qui dominent. Deux types de fraises différentes mais complémentaires. L’une est très sucrée, l’autre un peu plus acidulée. Ensemble, elles font le bonheur des amateurs de confitures, de tartes ou simplement de fraises-nature-à-la-cuillère.
Un terrain de jeu de 1,2 hectare… mais attention aux corbeaux
La ferme met à disposition 1,2 hectare pour la cueillette. Autant vous dire qu’il y a de quoi faire. Mais ce serait mentir de dire que tout est facile. Entre les caprices de la météo et les gourmands à plumes – oui, les corbeaux raffolent des fraises – le défi est réel. Il faut jongler entre les périodes de maturité et les petites invasions de becs noirs.
Et malgré ça, le rendement reste très correct. Il suffit d’arroser régulièrement, d’ajouter un peu d’engrais naturel, et les plants offrent des récoltes généreuses.
Comment réussir votre cueillette de fraises à Pfastatt ?
Si l’envie vous prend d’y aller, voici mes petits conseils pour une sortie réussie :
- Arrivez tôt. Vraiment. Dès l’ouverture, si possible.
- Appelez ou consultez leur page avant de venir. Ça évite les mauvaises surprises si le champ a été fermé la veille faute de fruits mûrs.
- Prenez un bon panier ou un contenant solide. Les fraises, ça s’écrase vite si vous empilez tout.
- Venez équipé : chapeau, crème solaire, et même bottes s’il a plu récemment.
Et pour ceux qui veulent faire pousser leur propre coin de paradis rouge à la maison, la ferme donne même des conseils sur le choix du terreau, l’exposition au soleil (idéalement plein sud) et les soins à apporter aux plants.
Une activité pour toute la famille
Ce que j’adore dans ce genre d’endroit, c’est que tout le monde y trouve son compte. Les enfants ? Ils courent entre les rangs avec des fraises dans les poches (et sur les joues). Les parents ? Ils redécouvrent le plaisir simple de manger un fruit encore tiède du soleil. Et les grands-parents ? Souvent, ils retrouvent des souvenirs d’enfance.
