Cette plante survit à la canicule, ignore la sécheresse et fleurit sans relâche jusqu’en octobre

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Il y a des plantes qui vous font des caprices au premier coup de chaud, d’autres qui baissent les feuilles au moindre oubli d’arrosage… et puis il y a elle. Cette fleur courageuse, qui pousse là où d’autres jettent l’éponge, et qui nous offre ses couleurs jusqu’en octobre, sans se plaindre. Vous voulez son nom ? On vous le souffle juste après, mais d’abord… laissez-nous vous dire pourquoi on l’adore autant.

Elle fait partie de ces alliées qu’on découvre souvent un peu par hasard – parfois plantée sans conviction, ou même récupérée chez un voisin généreux. Et puis, un été passe, une canicule s’installe, le jardin souffre… sauf elle. Fidèle au poste. Elle fleurit, sans broncher, là où même la pelouse rend les armes. Curieux ? Vous allez vite tomber sous son charme.

Une survivante qui fait fi de la sécheresse et des sols pauvres

Cette plante miracle, c’est le gaura, aussi appelée « fleur de papillon » pour ses pétales légers qui dansent au vent. Elle a ce petit quelque chose de sauvage et de gracieux à la fois. Et surtout : elle pousse là où presque rien d’autre ne pousse. Sol pauvre ? Pas de souci. Terre caillouteuse ou sableuse ? Parfait. Canicule prolongée ? Elle en fait son affaire.

Ce qu’elle aime, c’est le plein soleil, l’espace pour s’épanouir, et qu’on lui fiche un peu la paix. En d’autres termes, elle est l’amie des jardiniers occupés ou des novices. On plante, on arrose une ou deux fois pour l’installer… et elle se débrouille ensuite, même en plein mois d’août.

Et en plus, elle ne demande ni taille fréquente, ni soins sophistiqués. Un petit nettoyage au printemps, et la voilà repartie pour une nouvelle saison.

Des fleurs tout en légèreté, jusqu’aux portes de l’hiver

L’un des plus beaux cadeaux du gaura, c’est sa longue floraison. Alors que beaucoup de plantes s’essoufflent dès la fin de l’été, lui reste fidèle au poste. Il commence à fleurir en mai-juin, et il tient bon jusqu’en octobre, parfois même novembre si le climat est doux.

Ses fleurs, fines et portées par de longues tiges souples, bougent au moindre souffle d’air. Il y a dans son mouvement quelque chose de poétique, presque vivant. Les variétés les plus connues offrent des tons blancs ou rose pâle, mais il existe aussi des variantes plus originales avec des nuances de carmin, ou des feuillages panachés.

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Et bonus non négligeable : il attire les abeilles et les papillons. Son nectar est apprécié des pollinisateurs, et ses tiges légères ne cassent pas sous leur visite. Bref, c’est une plante aussi belle qu’utile.

Un vrai plus pour votre jardin ou vos jardinières

Le gaura, c’est un caméléon. Il s’adapte à toutes les configurations. En massif, il joue la carte du volume tout en légèreté. En bordure, il crée une ambiance un peu sauvage et aérienne. Et en pot sur une terrasse, il remplit l’espace de fleurs sans jamais avoir l’air encombrant.

Il se marie bien avec d’autres plantes résistantes comme les lavandes, les sauges, les graminées ornementales ou les rudbeckias. Vous pouvez l’intégrer dans une ambiance méditerranéenne ou même dans un jardin de style prairie naturelle. Il prend sa place sans écraser les autres.

Et surtout : il ne demande pas d’arrosage quotidien. En période de restrictions d’eau, il reste verdoyant et fleuri, là où d’autres tirent la langue. Un petit coup de sécateur en juillet peut même relancer sa floraison pour la fin de saison. Astucieux, non ?


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