C’est maintenant qu’il faut les planter, cette astuce booste la production de tomates dès cet été

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Le soleil prend confiance, les Saints de glace sont derrière nous, les jardiniers reprennent possession de leur potager. Et si vous êtes comme moi, vous savez que c’est le moment exact où tout se joue pour les tomates. Attendre trop, c’est risquer des plants mous, fatigués ou mal enracinés. Agir maintenant, en revanche, peut littéralement doubler vos récoltes. Mais encore faut-il savoir comment planter, pas juste quand.

Pourquoi planter vos tomates en profondeur change tout

Ce n’est pas un conseil au hasard : les tomates adorent être enterrées profondément. Contrairement à la majorité des légumes, leur tige peut développer des racines sur toute la longueur enfouie. Résultat ? Plus de racines, plus de force, plus de fruits.

Si vos plants sont déjà grands au moment de la plantation, pas besoin de creuser un cratère. Creusez une tranchée peu profonde, allongez le plant à l’horizontale et ne laissez dépasser que la tête. Tout le reste ? Enterré, future zone racinaire.

Cette méthode, souvent ignorée des débutants, est pourtant celle utilisée par les maraîchers professionnels. Et pour cause : elle permet une meilleure absorption de l’eau, une plus grande résistance à la sécheresse, et un ancrage solide face aux bourrasques estivales.

Le bon timing, le bon sol et surtout… le bon espacement

Planter fin mai, c’est miser sur la stabilité thermique. Les nuits ne descendent plus sous les 10°C, ce qui permet à vos tomates de s’installer sans coup de froid. Mais attention : un bon sol est tout aussi essentiel. Avant même de sortir vos plants de leur godet, mélangez à la terre une bonne pelletée de compost mûr. Cela fournira un apport organique progressif et naturel pour les premières semaines de croissance.

L’autre secret souvent sous-estimé ? L’espace. Laissez au minimum 60 cm entre chaque pied. Oui, c’est beaucoup. Non, ce n’est pas gaspiller de la place. Un bon espacement, c’est moins de maladies, plus de lumière, plus d’air et… plus de tomates. Si vos plants sont collés, l’humidité stagne, les champignons s’invitent, et les fruits peinent à mûrir.

Enfin, n’oubliez pas de retirer les premières feuilles du bas avant de planter. Cela permet d’enterrer encore plus de tige… et de réduire le stress du plant en limitant la transpiration juste après le repiquage.

Ce que vous devez faire juste après la plantation pour garantir votre récolte

Une fois vos pieds bien en terre, le travail n’est pas terminé. La suite est décisive. Commencez par tasser légèrement la terre autour du pied, sans l’écraser. Puis, un bon arrosage à la base (jamais sur les feuilles) pour chasser les poches d’air et humidifier uniformément.

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Les jours suivants, soyez attentif. Un plant fraîchement repiqué est vulnérable. Surveillez les attaques précoces de pucerons ou d’araignées rouges. En cas de doute, un coup de purin d’ortie dilué à 10 % renforcera la plante tout en éloignant les envahisseurs.

Et surtout, résistez à l’envie de trop arroser. Laissez la terre sécher en surface avant de réintervenir. Un arrosage profond mais espacé pousse les racines à aller chercher l’eau en profondeur, renforçant leur ancrage et leur autonomie.

Si vous avez suivi toutes ces étapes, vous êtes prêt à voir vos pieds de tomates exploser de vitalité. Les fleurs arriveront plus vite, les fruits seront plus nombreux, et surtout, vous aurez des plants robustes, autonomes, prêts à encaisser les coups de chaud de l’été sans broncher. Bref : vous plantez malin, vous récoltez abondamment.


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