Afficher les titres Masquer les titres
- Les trajets sans ceinture : la liberté (et le chaos) à l’arrière de la voiture
- L’autonomie sans téléphone : savoir se débrouiller, se perdre et s’en sortir
- Les petits plaisirs dangereux : feux d’artifice, pétards et autres folies
- La liberté sur deux roues : partir à vélo sans GPS, sans casque… et sans limite
Dans les années 70-80, le monde extérieur était notre royaume. On partait jouer dehors pendant des heures, sans téléphone, sans adulte pour vérifier nos moindres gestes. On grimpait aux arbres, on traînait dans les bois, on disparaissait chez un copain à l’autre bout du quartier… et personne ne s’inquiétait. C’était l’époque où la seule règle, c’était de rentrer pour le dîner. Aujourd’hui, imaginer un enfant sans surveillance, c’est un véritable stress pour les parents : les horaires, la géolocalisation, la sécurité, tout est cadré au millimètre.
Les trajets sans ceinture : la liberté (et le chaos) à l’arrière de la voiture
Montez dans une familiale des années 80 et vous comprendrez : pas de ceinture obligatoire, des enfants assis à l’avant ou debout à l’arrière, le chien entre deux sièges. On roulait fenêtres ouvertes, les cheveux au vent, en chantant à tue-tête… Aujourd’hui, c’est siège auto obligatoire, ceinture attachée pour tous, et sécurité avant tout. À l’époque, la sécurité routière n’avait pas le même poids : ces trajets improvisés font partie des souvenirs les plus fous.
L’autonomie sans téléphone : savoir se débrouiller, se perdre et s’en sortir
Aucune application pour nous guider, aucun SMS pour rassurer les parents. On retenait les numéros de téléphone par cœur, on cherchait une cabine téléphonique si on avait un souci, on demandait notre chemin à un inconnu. On a grandi en apprenant l’autonomie et la débrouillardise : aujourd’hui, le smartphone est un cordon ombilical permanent. Impossible d’imaginer un enfant sortir sans un moyen d’être joint à tout moment !
Les petits plaisirs dangereux : feux d’artifice, pétards et autres folies
Les étés sentaient la poudre : le 14 juillet était le rendez-vous des pétards et des feux d’artifice bricolés. On allumait les mèches, on lançait des fusées, parfois même dans la rue ou au fond du jardin. Personne ne portait de lunettes de protection ni de gants : juste de l’audace, et parfois des bobos. Aujourd’hui, rien de tout ça sans surveillance rapprochée, et la vente de pétards est très encadrée. À l’époque, l’émerveillement l’emportait sur la prudence !
La liberté sur deux roues : partir à vélo sans GPS, sans casque… et sans limite
On enfourchait son vélo pour explorer, sans itinéraire, sans équipement particulier : pas de casque, pas de genouillères, juste une envie d’aventure. On partait seul ou entre copains, on découvrait les alentours jusqu’à la tombée de la nuit. Ce sentiment d’indépendance totale est aujourd’hui presque disparu : chaque sortie à vélo se planifie, se surveille, et se protège.
Années 70-80 | Enfance libre, inventive et pleine de risques |
---|---|
Jeux dehors | Sans adulte, sans portable, sans horaire |
Voiture | Sans ceinture, parfois assis à l’avant |
Débrouille | Pas de téléphone, mémorisation, autonomie |
Feux d’artifice | Émerveillement, mais dangers bien présents |
Vélo | Liberté absolue, pas de casque ni de GPS |
Ce mélange de liberté, d’imprudence et d’inventivité a forgé une génération à part. On a grandi en tombant, en se relevant, en apprenant sur le tas. Aujourd’hui, tout est plus sécurisé… mais parfois, un brin de nostalgie nous donne envie de transmettre à nos enfants un petit bout de cette insouciance.