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Le jardin m’a souvent appris une chose : parfois, ce sont les gestes les plus simples qui offrent les résultats les plus étonnants. En cultivant mes courgettes ‘Gold Rush’, réputées pour leur teinte dorée et leur rendement rapide, je ne m’attendais pas à une récolte aussi spectaculaire. La seule différence cette année ? Un amendement naturel, à base de coquilles d’huîtres broyées, qui a transformé la structure de mon sol et offert à mes plants un environnement minéralement équilibré.
Résultat : des courgettes plus longues, plus charnues, avec une peau fine et sans la moindre carence.
Et tout cela sans engrais de synthèse, ni traitement coûteux, juste un équilibre bien pensé du calcium.
Le rôle clé du calcium pour les courgettes en pleine croissance
Les courgettes, comme beaucoup de cucurbitacées, ont besoin d’un sol bien drainé mais aussi bien pourvu en minéraux. Le calcium est essentiel à la formation des parois cellulaires. Un sol carencé se traduit rapidement par des fruits creux, des extrémités noircies ou une croissance déséquilibrée. Ce fut mon problème pendant deux étés. J’ai tenté les composts, les apports classiques… sans succès flagrant.
C’est en lisant des retours de jardiniers bretons que j’ai eu l’idée d’incorporer un amendement issu de coquilles d’huîtres. Riches en carbonate de calcium, elles ne se contentent pas de corriger l’acidité du sol : elles libèrent lentement leurs minéraux au rythme des besoins des plantes, tout en améliorant la structure physique du terrain.
JardinageRedonnez vie à vos massifs après l’été grâce à cette astuce de récupération surprenante : des arbustes éclatants à portée de main !Dans mon cas, le changement a été immédiat dès la deuxième semaine. Mes courgettes ‘Gold Rush’ ont gagné en vitalité, en épaisseur de feuillage, et surtout en régularité de production.
Une mise en œuvre simple et un effet durable dans le sol
Le mélange que j’utilise se compose de coquilles d’huîtres finement broyées, de sable de rivière et d’un soupçon de compost mûr. J’en incorpore une bonne poignée par pied au moment de la plantation, en veillant à bien enfouir le tout à une quinzaine de centimètres de profondeur. L’action est lente, mais elle dure plusieurs mois, ce qui évite les excès.
C’est la lenteur du relargage du calcium qui fait toute la différence. Contrairement à certains amendements chimiques qui agissent en quelques jours mais s’épuisent aussitôt, celui-ci alimente la plante tout au long de sa croissance. Résultat : mes plants ne fatiguent pas, et chaque fruit est plus gros que le précédent.
J’ai même remarqué que les maladies liées au stress du sol, comme certaines pourritures ou déformations, ont disparu. La peau des courgettes est fine, sans taches, et leur chair plus dense. Une voisine, pourtant habituée aux hybrides de catalogue, a été bluffée par leur tenue à la cuisson et leur saveur douce, presque beurrée.
Un atout pour le sol, une solution circulaire et économique
Ce que j’aime dans cette méthode, c’est aussi son aspect durable. Les coquilles proviennent de déchets de poissonnerie, autrement destinés à l’incinération. En les réutilisant, on offre au sol un matériau naturel, local, et totalement recyclable. C’est un pas de plus vers un potager circulaire, où chaque élément a une seconde vie.
Et côté prix ? Incomparable. Un sac de coquilles broyées coûte bien moins qu’un amendement minéral industriel, et couvre une saison complète. Leur texture légère permet aussi d’aérer les sols lourds, évitant les excès d’eau en période humide tout en retenant l’humidité en cas de chaleur.
Les courgettes ‘Gold Rush’ n’ont jamais été aussi belles. Cette variété ancienne, déjà productive, devient littéralement impressionnante lorsqu’on lui offre les bonnes conditions. Et parfois, ces conditions ne tiennent qu’à une poignée de fragments de coquilles, bien placés, bien pensés.
JardinageTransformez un noyau de pêche en un magnifique arbre fruitier : découvrez notre méthode infaillible !Vous cultivez des courgettes ou d’autres légumes gourmands ? Et si cette saison, vous faisiez de la coquille votre meilleur allié ? Le sol, lui, s’en souviendra.
