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Alors que l’inflation pèse lourdement sur le budget des ménages, il a assuré que les prix de certains produits alimentaires du quotidien devraient observer une baisse prochainement. Bruno Le Maire s’est appuyé sur les résultats encourageants des négociations commerciales annuelles entre grandes surfaces et industriels, qui déterminent les tarifs d’achat pour les distributeurs et ont donc un impact direct sur les étiquettes en rayons.
Des baisses de prix attendues sur certains articles
Bruno Le Maire anticipe en effet « des baisses de prix, pas simplement une stabilisation » sur quelques catégories de produits spécifiques comme le beurre, les huiles alimentaires, la volaille et certaines viandes bovine, porcine ou ovine. Ces diminutions devraient être constatées dès la fin du mois de janvier, à la clôture des négociations commerciales annuelles entre grande distribution et industriels de l’agroalimentaire.
Ces négociations aboutissent généralement à une hausse des tarifs payés par les distributeurs pour s’approvisionner. Si ces augmentations atteignaient environ 15% début 2023 sur fond d’inflation, elles tourneraient cette année autour de 5% seulement selon Bruno Le Maire. Preuve d’un début de détente sur les prix agricoles et alimentaires.
Un retour à la normal, pas aux prix d’avant crise
Pour autant, il prévient qu’un « retour aux prix d’avant crise, ça n’arrivera pas ». Compte tenu des tensions inflationnistes toujours vives sur les coûts de production dans l’agriculture, les prix devraient donc rester durablement supérieurs aux niveaux pratiqués il y a encore 2 ou 3 ans en arrière.
Mais la promesse de stagnation ou de léger recul sur quelques biens de consommation courante au premier semestre 2024 pourrait permettre de soulager le budget des ménages et le ressenti des Français sur le pouvoir d’achat.
Pas d’évolution sur le calendrier des négociations
Interrogé sur un possible étalement des négociations commerciales sur toute l’année, le ministre a aussi apporté une fin de non-recevoir. Selon lui, cette idée risquerait de « fragiliser beaucoup nos paysans » en renforçant les rapports de force défavorables face à la grande distribution et à l’industrie agroalimentaire.
Bruno Le Maire craint aussi que des cycles de négociations récurrents « posent beaucoup de problèmes à nos producteurs » en compliquant la gestion économique et financière des exploitations agricoles.
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L’aide alimentaire passe avant les chèques
Enfin, le membre du gouvernement a également exclu la possibilité de mettre en place des chèques alimentaires pour aider les ménages les plus modestes touchés par l’inflation. Jugeant que « ce n’est pas la bonne voie à suivre », il préfère renforcer les ressources allouées aux associations et aux banques alimentaires qui travaillent déjà en faveur des personnes les plus vulnérables.
En résumé, les déclarations de Bruno Le Maire annoncent une réduction des prix sur certains produits de consommation à court terme. Cependant, elles soulignent également qu’il ne faut pas être trop optimiste : les anciens prix ne seront pas rétablis et les modalités des négociations ne seront pas radicalement modifiées. De plus, les acteurs associatifs sont mis en avant pour soutenir le pouvoir d’achat alimentaire des Français les plus vulnérables.